Boite à cauris de divination
Boite à cauris de divination
Réf. : c-285
Boite à cauris de divination contenant 17 cauris.
Description
- Largeur : 8 cm
Boite à cauris de divination contenant 17 cauris.
Pièce ancienne et utilisée de plus de 40 ans.
Les cauris ou Cypraea moneta, sont de petits coquillages importés des Îles Maldives. Ils ont constitué la plus ancienne monnaie chinoise connue. Leur nom vient du mot sanskrit kaparda ou kapardika tranformé par les Anglais en cauri ou cowri. Ils auraient été amenés par les Arabes sur les côtes orientales de l'Afrique. A Madagascar, l'art de la divination, qui se fait par des grains (sikidy) est également d'origine arabe.
Eléments de géomancie
La géomancie (art de deviner l'avenir en jetant de la terre ou des cailloux au hasard d'après les figures qui en résultent) se fait notamment par les dés, les osselets, les noix de coco (en Polynésie). Selon la religion des Yoruba (des Afro-Brésiliens notamment) certains devins n'officient qu'avec des coquillages. A Cuba, selon cette même religion, les devins, outre les coquillages, se servent de noix coupées en deux.
Selon certains auteurs, la géomancie peut se rattacher à des cultes chthoniens (relatifs à la terre) en relation avec des rites de fertilité. Le nom donné par les Arabes à la géomancie Zarb el Rami signifie littéralement "frapper le sable" et se rapporte à une opération rituelle d'ouverture de la "terre-mère".
Utilisations des cauris en Afrique
Les cauris se prêtaient à plusieurs usages. Ils constituaient la monnaie en Afrique de l'Ouest, notamment à l'époque des grands empires du Ghana, du Mali et du Songhaï. Une certaine valeur religieuse amenait les prêtres animistes à confectionner des costumes entièrement ou en partie faits de cauris que revêtaient leurs porteurs de masques dans les manifestations cérémonielles, dans les bois sacrés. Des objets à caractère magique ou culturel, cornes, gris-gris, fétiches étaient sertis de cauris chez le guérisseur ou le sorcier. Ces objets et ces costumes couverts de cauris se rencontrent en Casamance chez les Diola et au Sénégal oriental chez les Bassari, là où la religion traditionnelle est encore vivace.
Sur le plan symbolique, les cauris sont fréquemment mis en relation avec le féminin. Leur forme étant associée à celle du sexe féminin, les cauris peuvent être utilisés lors de rites de fécondité.
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