Fétiche vaudou Fon
Fétiche vaudou Fon
Réf. : sf-2611
Fétiche vaudou Fon du Togo.
Description
- Hauteur : 54 cm
Fétiche vaudou Fon du Togo. Pièce de plus de 50 ans.
Au sommet du panthéon des dieux Vodou règne Mawu, le dieu suprême entouré de dieux apparentés, les Lwa.
Tous sont représentés à l'exception de mawu. Ils prennent la forme de fétiche : pierres, plantes, pièces de métal, statues, bâtons, monticules de terre, bouteilles, pots, ou un composite de plusieurs matériaux.
Ils assurent la protection des biens du foyer ou de la communauté, chassant la maladie ou toute sorte de fléaux.
Ces fétiches sont des objets sacrés dans lesquels l'esprit ou la force du dieu trouve son incarnation. Le matériel accumulé à leur surface jusqu'à l'en faire disparaitre confère à sa puissance.
Le vaudou est né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux yorubas et des divinités fon et ewe, lors de la création puis l'expansion du royaume Fon d'Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Adja (dont les Fons, les Gouns, les Ewe… et dans une certaine mesure les Yoruba…) peuples qui constituent un élément important des populations au sud des États du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana, Nigéria…).
Vaudou (que l'on prononce vodoun) est l'adaptation par le Fon d'un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le vaudou désigne donc l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou correspond au culte yoruba des Orishas. De même que le vaudou est un culte à l'esprit du monde de l'invisible. À chaque ouverture, le prêtre vodoun demande l'aide de l'esprit de Papa Legba pour ouvrir les portes des deux mondes.
Le vaudou peut être décrit comme une culture, un héritage, une philosophie, un art, des danses, un langage, un art de la médecine, un style de musique, une justice, un pouvoir, une tradition orale et des rites.
Avec la traite négrière, la culture vaudou s'est étendue à l'Amérique et aux îles des Caraïbes, notamment Haïti. Elle se caractérise par les rites d'« incorporation » (possession volontaire et provisoire par les esprits), les sacrifices d'animaux, la croyance aux morts vivants (zombies) et en la possibilité de leur création artificielle, ainsi que la pratique de la sorcellerie sur des poupées à épingles (poupée vaudou).
La pratique de leur religion et culture était interdite par les colons, passible de mort ou d'emprisonnement, et se pratiquait par conséquent en secret. Le vaudou a cependant intégré les rites et conceptions catholiques, le rendant ainsi acceptable. Ainsi est né le « vaudou chrétien ».
Dans les années 1950, le Vatican a fait la paix avec le culte vaudou.
Le vaudou a perduré et ses pratiquants affichent sans craintes leur croyance.
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