Masque Bambara
Masque Bambara
Réf. : m-519
Masque Bambara du Mali.
Description
- Hauteur : 34 cm
Masque Bambara. Pièce de plus de 30 ans. Livré sur socle.
Les Bambaras (bambara : bamanan; pluriel,Bamananw, Bamana ou Banmana) sont un peuple mandingue de l'Afrique de l'Ouest sahélienne, établi principalement au Mali. Ils formaient le "Royaume bambara de Ségou" d’Afrique de l'Ouest. Ils parlent le bambara.
Principalement implantés au Mali, les Bambaras sont aussi présents en Guinée, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, en Gambie, en Guinée-Bissau, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal.
Au Mali, où ils constituent le groupe ethnique le plus important, ils sont surtout présents dans le centre Est à l'Ouest du pays, entre Ségou et Niono (delta central nigérien), dans le Bélédougou (cercle de Kolokani) au nord de Bamako, dans le Kaarta, entre Kita, Nioro et Koulikoro, ainsi que dans la région de Sikasso4.
Selon le recensement de 1988 au Sénégal, les Bambaras était au nombre de 91 071, sur une population totale estimée à 6 773 417 habitants, soit 1,34 %5. La plupart sont installés dans le Sud et dans l'Est du pays.
Les Banmana ou Bambaras sont originaires du Mandé. Ils auraient quitté cette région pour échapper à la domination des Malinkés, à l'époque de l'Empire du Mali. D'où leur nom qui signifie « ceux qui ont refusé de se soumettre » (de ban = « refus » et mana = « maître »). D'autre traduisent cette étymologie par "ceux qui ont refusé de se soumettre (à l'islam)". Ils iront vivre au Ouassoulou, entre Sikasso et la Côte d’Ivoire, au Do et Kri (actuel Ségou), au Kaniaga (actuel; Bélédougou), au Kaarta (Sandaré, Oussoubidjadjan, etc.). En réalité, les Bambaras ne sont qu'un sous-groupe des Malinkés, tout comme beaucoup d'autres groupes Mandingues.
Au XIXe siècle, les royaumes bambaras du Kaarta et de Ségou, créés par les deux frères Niangolo et Baramanglo, de patronyme Coulibaly, après la chute de l'empire sonhrai, résistent à l'empire peul du Macina, puis temporairement au Toucouleur el Hadj Oumar Tall6, qui souhaite convertir les animistes à l'islam. La résistance acharnée des Bambaras contre el Hadj Oumar fut telle que celui-ci n'a jamais pu créer un État stable. Ils sont aujourd'hui majoritairement musulmans, il y a quelques petits groupes chrétiens. Les autres continuent de pratiquer la religion traditionnelle. De nombreux rites et traditions du passé sont présents aujourd'hui dans leur culture, qu'ils soient musulmans ou autres.
Les masques et les sculptures (figures humaines Tyiwara, ornementations et animaux) sont connus sous le nom de l'Art Bambara ou Bamana avant d’être islamisé de force via le Soudan. Comme pour beaucoup de peuples africains, la spiritualité régit toute la vie du Bambara. Les traditions et coutumes, les décisions politiques, sont toutes liées à la spiritualité. Il n'y a pas de séparation entre la religion et la tradition. Les Bambaras ont influencé beaucoup d'ethnies culturellement, les Khassonkés, Dyula et Malinkés. Les Sénoufos ont beaucoup de points communs avec les Bambaras. Les Peuls du Ouassoulou ont complètement été absorbés par les Bambaras.
L'homme bambara s'habille en boubou, où des dessins sont brodés, qu'il porte par dessus une courte tunique. Le pantalon est bouffant. Les Bambaras portent un bonnet en forme de gueule de crocodile, le bamaba deh. C'est un bonnet ouvert sur les côtés, que les Malinkés portent également. Le chapeau de paille de forme conique, le gaban, est aussi porté par les Bambaras.
La coiffure traditionnelle de l'homme bambara est une coiffure en cimier du front à la nuque, avec deux tresses latérales descendant sur les côtés du visage et que l'on attache sous le menton. Les hommes ont parfois un anneau d'or à l'oreille.
La femme bambara porte le pagne, souvent ouvert sur les côtés, avec le boubou. Les coiffures des femmes sont variées, mais en général, comme les hommes, elles portent le cimier, ainsi que deux nattes de chaque côté de la tête. Elles se percent le nez pour y ajouter un anneau d'or, d'argent ou de cuivre. Aux oreilles se trouvent de grosses boucles d'or, au cou, de nombreux colliers, ainsi que de nombreux bracelets aux poignets et aux chevilles.
Les Bambaras pratiquent la scarification du visage et du corps. Hommes comme femmes se font faire trois balafres de chaque côté des joues. Dans les temps reculés, les Bambaras pratiquaient parfois la déformation du crâne.
Les Bambaras vivent traditionnellement de l'agriculture, alors que les troupeaux de bovins et d'ovins sont confiés aux pasteurs Peuls. Les Bambaras pratiquent la récolte du miel.
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