Statuette Tchokwé

Statuette Tchokwé

Réf. : sf-1117

Statuette de maternité Tchokwé.

Statuette Tchokwé d'Angola. Pièce de plus de 40 ans.

Les Tchokwés sont un peuple bantou d'Afrique centrale et australe, surtout présent en République démocratique du Congo et en Angola, et à un moindre degré en Zambie. Quelques milliers vivent aussi en Namibie.

Regard sur la culture TCHOKWE

La RDC est très riche, non seulement son seul est d’une richesse incommensurable, mais  sa culture l’est aussi. Elle regorge en son sein une kyrielle de tributs et langues .bon nombre d’entre elles sont en eux-mêmes des richesses.
Nous avons projetez notre regard sur l’une d’entre elle, il s’agit de la tribut TCHOKWE. Elle se situe au sud de la RDC faisant frontière avec l’ANGOLA.
De l’origine des TCHOKWE
De l’éducation chez les TCHOKWE
Du mariage chez les TCHOKWE
De la mort chez le TCHOKWE

1 De l’origine des TCHOKWE
la tradition orale voudrait que les TCHOKWE soient les descendants  de MWAKU NKOND qui lui-même est le père de  Tshinguri. Les Tchokwe , les Ruund , les Kalwena, les Ndembu  et Kaminungu sont tous de même origine.
Pour la petite histoire, Mwaku Nkond qui avait trois quatre fils et une fille qui pour des raisons d’honneur avait déshérités ses fils pour donner l’anneau à sa fille Ruwej . Celle-ci épousa un Luba mais n’avait jamais eu des fils mais demanda à son mari d’épouser une fille de la cour qui dona naissance à un fils qu’on appela MWANT YAV. Pour des raisons coutumières à savoir sa menstruation elle céda son anneau à son mari qui était un étranger ce qui révolta ses frères et décidèrent de s’en aller de leur village.
Un jour vint ou leur royaume fut envahit par les assaillants et pendant ce temps Mwant Yav qui était devenu empereur fit appel à ses oncles. Ces derniers revirent donc mais après l’avoir emporter, il y eu des querelles et à l’arrivée des colons qui les obligea des vires ensembles et chacun décida de fonder son empire et ainsi naquit l’empire TCHOKWE.

2 de l’éducation chez les TCHOKWE
Chez les TCHOKWE, L’éducation des enfants dépend de leur sexe. Pour les enfants males, leur éducation est confiée au père tandis que pour les filles, elles sont confiées à leur mère.
Pour le jeune garçons il apprend tout en étant à coté de son père et des autres males du clan et la fille elle doit être avec sa mère et là elle apprend à devenir mère.
L’un de grand aspect de  cette éducation est l’initiation à la vie. Pour les garçons, elle passe par la circoncision (Mukanda) et pour les filles par un encadrement pour le mariage.
Pour les TCHOKWE la circoncision est une étape très importante, elle permet aux garçons de tout apprendre sur la vie. Les jeunes qui y passent sont reclus pour une période allant de 6 à une année. Ce qui leur permet d’apprendre beaucoup des choses sur la chasse, la danse, le chant, comment faire faire l’amour ou en bref devenir un homme digne des TCHOKWE. Pour ceux là qui passe par là certes c’est une étape affreuse mais ça en vaut la peine.
Un TCHOKWE qui a vécu cette étape du nom de Matong NZUMB, a eu une forte répulsion en se souvenant de ce qui lui était arrivé il y a cinquante ans. Mais du moins il reconnaît que cà fait de lui un homme, un vrai.
Quand aux filles elles, c’est quand elles ont leurs premières menstrues que tout commence, elles sont aussi recluses pendant un moment avec des veilles femmes qui l’encadre qui l’apprend à devenir femmes au foyer. Elles reçoivent l’éducation sexuelle, notamment l’excision, mais aussi comment faire l’amour avec son mari.

3Du Mariage chez les TCHOKWE

il faut dire que les  TCHOKWE  pratiquent le mariage arrangé et dans le temps ils pratiqués le mariage inter famille. Mais il faut dire que ces pratiques sont en désuétudes.
Lorsque le mariage est arrangé  par les deux familles, la famille du garçons va pré doter, et dépose un KAPOPO ou une garantie, celle-ci est constitué d’un objet, ça peut être un bracelet, , collier et un peu d’argent à titre symbolique.Arrivera un  moment  ou la famile du garcons viendra doter , cette fois –ci il s’agira de venir prendre la femme . Et à cette occasion, elle apporte 2 chèvres, une arme (uta), un Mufufu ou pagne et une couverture. Mais actuellement à cause du brassage de culture les familles demande plus que ça.
La nuit de noce chez les TCHOKWE est toujours d’une grande importance. Car après celle-ci les draps sont emportés par les vielles de la famille.
Un notable TCHOKWE nous a dit que la virginité chez eux n’avait aucune importance.
Mais la grande fête lors d’un mariage, c’est quand la femme doit entrer dans son foyer parce que avant, elle vivait dans sa belle famille. Et ce jour là c’est toute la famille qui vient car la jeune fille doit cuisiner pour eux (kukwatisa kumajiko).
4 la Mort chez les TCHOKWE
Pour les TCHOKWE , les morts sont vivant , ils ont seulement changés de statut et se sont beaucoup plus rapprochés avec Dieu ( Kalunga). Ce qui explique des nombreuses coutumes
notamment déposer sur la tombe une cuillère, assiette ou autre instrument pouvant permettre au mort de se nourrir ou encore le culte des morts.
Lorsqu’un homme meurt chez les TCHOKWE, il y a toujours un coup de canot qui l’annonce. Alors commence les champs et rythme funèbre à travers les tam-tams. Les TCHOKWE contrairement à d’autres ils ne garde pas longtemps leurs morts. Ils l’enterrent quelques temps après sa mort. Dans le temps ils enterrer dans les nattes et surtout ils mettent l’importance sur l’oraison funèbres parce que pour eux aucune mort n’est naturelle, il y a une phrase qu’ils ne manquent pas de dire : « tuamona maringa, tuamena tchita», pour dire nous avons vus le sang qui a coulé et non l’arme qui t’as blessé, ce qui en fait est une invitation au mort de poursuivre ceux qui l’ont tués.
Lorsqu’un homme ou une femme perd son conjoint, il ne peut pas se laver, s’échanger ou manger avant l’enterrement du mort. Après l’enterrement il ne peut pas manger des mets cuit mais plutôt cru.
Puis vint le moment ou le féticheur du clan doit le purifier ( Kuchiza mufu). Pour permettre au conjoint vivant d’être libre. Et la famille remet ou reprend le Kapopo donné comme pré dot.